Paraphysique de l'insurrection et de l'émeute

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Capitalisme de la terreur
La terreur du capitalisme
Trafic d'enfants
Trafic de femmes
Trafic des hommes
Toute une prostitution organisée
Par des réseaux protégés
Quand même travailler est se prostituer
Au capital et à sa grande débilité
Trafic des armes
Bien des pays y versent des larmes
La tyrannie
De toutes les oligarchies
La tyrannie aime se distraire de diverses horreurs
France, Belgique, Russie, USA, Syrie, ailleurs
Et toutes les affaires étouffées
Par les gouvernements, les magistrats de la complicité
De tout ce dont nous ne pouvons entendre parler
Le fascisme est maintenant mondialisé
Police partout, partout l'armée
Il s'agit d'organiser le terrorisme
Il s'agit d'organiser le fascisme
Les fascistes qui sont dans tous les gouvernements
Ou alors, ils y ont des représentants
Et toute la journée, cela falsifie, cela ment
Des ordures, des crapules
Qui se fichent de la vie des gens
Qui ne pensent qu'à leurs intérêts, qu'à l'argent
La fin de l'humanité est déjà programmée !
Et pour tout cela
Tous les médias de masse ronronnent
Sauf ce qui est interdit, ce qui détonne
La critique radicale que personne ne lit, voilà
Il faut
La fin du situationnisme paisible
Qui s'affiche dans les musées, admissible
Il faut
La fin de l'anarchisme apprivoisé, seulement d'Histoire
Pour enfin sortir les pétoires des vieilles armoires
Car
Bientôt, nous ne pourrons plus manifester
Les fusils de l'armée seront chargés
Car
Bientôt, la police plus que jamais fasciste
Des gens à arrêter, aura la liste
Des révoltés, des révolutionnaires, pas des islamistes
Qui sont les alliés objectifs des fascistes
C'est un peu déjà le cas
Le capital fait son gros caca
C'est en vérité
L'ensemble du système capitaliste
Qui est complètement terroriste
Et qui ose approuver cette évidence
C'est lui le terroriste, quelle démence !
Sous le masque de Hollande
C'est Le Pen père qui bande
Sous le masque de Poutine
C'est Staline qui en redemande
Dans tous les pays
Tous les gouvernements sont des tyrannies
C'est le même refrain
Le peuple, il faut le tenir bien
Toutes les droites se disputent
Elles se disent aussi de gauche, elles sont en rut
Mais le peuple est anesthésié
De désespoir, il est immobilisé
Cela dit
Il peut encore se réveiller
Et tous les gangsters du capital, les éliminer !
L'on peut toujours en rêver
Et moi
Je ne suis pas un intellectuel
Ni d'ailleurs un manuel
Simplement un simple citoyen
Marre de ce monde poubelle
Un être ordinaire, sans aucun moyen
Certes, cela serait bien
Si toute ma colère
Pouvait abolir toutes les guerres
Pouvait accoucher d'un monde révolutionnaire
Je me suis tant agité
J'ai tant manifesté
Et à 65 ans, je ne vois rien bouger
Car hélas, maintenant
Ce qui domine partout, c'est l'aberrant
Le fascisme tendance Hollande
Le fascisme tendance Le Pen
Le fascisme tendance Valls
Le fascisme tendance Sarkozy
De ceci, de cela, du tout fascisme, c'est la valse
Dans les salons des diverses bourgeoisies
Le fascisme est tendance, l'on en rit
Mais le plus grave
Pour oser le dire, il faut être un brave
Dans chaque organisation
Dans chaque parti
Il y a de la bureaucratisation
Toujours le dominant, le nazi
Et pour la femme aussi
Il en va ainsi
Et une structure hiérarchique de dominance
Avec un discours logique
Pour cacher cette présence
Voilà la réalité, voilà bien le tragique !
De toutes façons
Les gens sont conditionnés
Surtout pour une révolution nationale
Pas pour une révolution libertaire sociale
Certes
Mais comme l'anarchie
Est le seul espoir de l'humanité
Un jour, cela sera l'anarchie
Sinon, il n'y aura plus aucune humanité
Que l'inhumanité généralisée tend à remplacer !
L'espoir
Comme le 22 juin 1963
Un concert gratuit géant
Place de la Nation, cela fait longtemps
150.000 jeunes de la banlieue et de Paris
Pour l'anniversaire d'un magazine
" Salut les copains " pourtant pas une mine
Cependant
Il y eut une émeute
Et des flics qui rappliquèrent en meute
Dans une atmosphère électrique
C'était la boisson plus que la politique
Mais déjà une révolte contre la trique
Et l'on se dit
Avec un peu d'uchronie
Que si le groupe de musique
Avait été de la dynamite
Comme jadis " Les béruriers noirs "
Summum du rock français anar
Cela aurait été un semblant de grand soir
Où sortent les drapeaux rouges et noirs
Un mai 1968 avant l'heure
Mais déjà, un moment de pur bonheur !
Finalement
Ce qui empêche vraiment une insurrection
Car de tout empêcher, c'est la fonction
Ou de tout contrôler , pour une future confiscation
C'est le parti, c'est l'organisation
Mais aussi et surtout, d'avoir quelque chose à perdre
Un emploi, une femme, un mari, des enfants
Une sécurité, une propriété, une allocation, un logement
Des chaînes que nous ne voulons pas perdre
Alors qu'avec une vraie subversion libertaire, donc la révolution
Nous aurions justement tout ce que nous souhaitons
Place aux envies, place à l'imagination
Dehors les gangsters politiques, les hommes et femmes d'affaires
Toute la racaille politicienne, toute la valise réactionnaire
Et puis
Il y a aussi les militantes et les militants
Qui de la bureaucratie sont des partisans
Ce sont les ennemis des révolutionnaires
Qui se méfient des organisations et des partis, ils veulent changer d'air
Le militantisme est au révolutionnaire
Ce que le loup est à l'agneau !
Et tout groupe
Contre moi, j'entends toutes les troupes
Je le crie donc bien haut
Le militantisme est au révolutionnaire
Ce que le loup est à l'agneau !
Car la révolte qui se réalise en groupe
Accouche d'une structure hiérarchique de dominance
En faire l'impasse est une grave négligence
Il faut au contraire en parler, pour en éviter l'outrance
Attention
Un chef peut en cacher un autre
Une cheffesse peut en cacher une autre
Attention
Un dominant peut en cacher un autre
Une dominante peut en cacher une autre
Ainsi la réaction se renouvelle
Et à tout cela, il faut être rebelle
Tout ce que j'écris
D'autres pourraient l'écrire
L'ont écrit, l'écrivent, l'écriront
Sans doute, d'une différente façon
Tout ce que je dis
D'autres pourraient le dire
L'on dit, le disent, le diront
Sans doute, d'une différente façon
Mais hélas, nous sommes peu nombreux et nombreuses
De comprendre que toutes les fractions du capital sont hideuses
Et aussi de pouvoir constater
Cela n'est pas difficile à observer
Que si la révolution sociale libertaire est vie de tous les slogans
Avec le parti ou l'organisation, le slogan n'est pas la vie
Le slogan doit rester du folklore, un carnaval sans vie
De faire enfin la vraie révolution, il est plus que temps
Au pilori, le fascisme rouge ou brun, le stalinisme, le capitalisme
Au pilori, le libéralisme, c'est tout cela qui arme le terrorisme
Et cette gauche du capital, qui est à vomir
Plus à droite que la droite du capital, à n'en plus finir
Et de tout cette pourriture
Qui nous met le dos au mur
Nous allons bientôt tous et toutes en crever
Alors autant se révolter
Alors autant tout faire péter
Voilà ce que se dira, un jour, le peuple révolté !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Capitalism of terror
The terror of capitalism
Traffic of children
Traffic of women
Traffic of the men
A whole organized prostitution
By protected networks
Nevertheless to work is prostituer
With the capital and its great debility
Traffic of the weapons
Many country cry there
Tyranny
Of all oligarchies
Tyranny likes to be distracted from various horrors
France, Belgium, Russia, the USA, Syria, elsewhere
And all the choked business
By the governments, the magistrates of complicity
Of all of which we cannot intend to speak
Fascism is now globalized
Organizes everywhere, everywhere the army
It is a question of organizing terrorism
It is a question of organizing Fascism
The fascists who are in all the governments
Or then, they have representatives there
And all the day, that falsifies, that lies
Refuse, villains
Who card-index life of people
Who think only of their interests, which with the money
The end of humanity is already programmed!
And for all that
All the media of mass hum
Except what is prohibited, which clashes
Radical criticism that nobody reads, here
It is necessary
End of the peaceful situationnism
Who is displayed in the museums, acceptable
It is necessary
End of tamed anarchism, only of History
For finally leaving the guns the old cupboards
Because
Soon, we will not be able to express any more
Rifles of the army will be charged
Because
Soon, the police more than ever fascistic
People to be stopped, will have the list
Revolted, revolutionists, not of the islamist ones
Who are the objective allies of the fascists
It is a little already the case
The capital makes its large excrement
It is in truth
The whole of the capitalist system
Who is completely terrorist
And which dares to approve this obviousness
It is him the terrorist, what a insanity!
Under the mask of Holland
It is Le Pen father who bandages
Under the mask of Putin
It is Stalin who asks again some
In all the countries
All the governments are tyrannies
It is the same refrain
The people, it should be held well
All the lines dispute
They say also left, they are in rut
But the people are anaesthetized
Of despair, it is immobilized
That known as
It can still awake
And all gangsters of the capital, to eliminate them!
One can always dream some
And me
I am not an intellectual
Nor moreover a handbook
Simply an ordinary citizen
Enjoys of this world dustbin
An ordinary being, without any means
Admittedly, that would be well
If all my anger
Could abolish all the wars
Could be confined of a revolutionary world
I was agitated so much
I expressed so much
And at 65 years, I do not see anything moving
Because alas, now
What dominates everywhere, it is being wrong it
Fascism Holland trend
Fascism trend Le Pen
Fascism trend Valleys
Fascism trend Sarkozy
Of this, of that, whole Fascism, it is the waltz
In the living rooms of various the bourgeoisies
Fascism is trend, one laughs at it
But most serious
To dare to say it, it is necessary to be a brave man
In each organization
In each party
There is bureaucratization
Always dominating it, the Nazi
And for the woman too
It goes from there thus
And a hierarchical structure of predominance
With a logical speech
To hide this presence
Here is reality, here is tragedy!
In any case
People are conditioned
Especially for a national revolution
Not for a social libertarian revolution
Admittedly
But like anarchy
Is the only hope of humanity
One day, that will be anarchy
If not, there will be no more no humanity
How generalized inhumanity tends to replace!
The hope
Like on June 22nd, 1963
A giant free concert
Place de la Nation, that made a long time
150,000 young people of the suburbs and Paris
For the birthday of a magazine
“Hello buddies” however not a mine
However
There was a riot
And of the cops who reapplied in pack
In an electric atmosphere
It was the drink more than the policy
But already a revolt against the cudgel
And one says oneself
With a little uchronie
That if the group of music
Had been dynamite
As formerly “the black béruriers”
Height of the French rock'n'roll anarchist
That would have been a pretence of great evening
Where leave the red and black flags
One May 1968 before the hour
But already, a moment of pure happiness!
Finally
What really prevented an insurrection
Because all to prevent, it is the function
Or all to control, for a future confiscation
It is the party, it is the organization
But more especially, to have something to lose
An employment, a woman, a husband, children
A security, a property, an allowance, a housing
Chains which we do not want to lose
Whereas with a true libertarian subversion, therefore the revolution
We would precisely have all that we wish
Place aux desires, place with imagination
Outside political gangsters, men and businesswomen
All the politicking rabble, all the bag reactionary
And then
There are also the militant ones and the militants
Who of the bureaucracy are partisans
They are the enemies of the revolutionists
Who are wary of the organizations and the parties, they want to change air
The militancy is to the revolutionist
How the wolf is with the lamb!
And any group
Against me, I hear all the troops
I thus shout it well high
The militancy is to the revolutionist
How the wolf is with the lamb!
Because the revolt which is carried out in group
Be confined of a hierarchical structure of predominance
In making the dead end is a serious negligence
It is necessary on the contrary to speak about it, to avoid excess of it
Caution
A chief can in hiding another
A cheffess can in hiding another
Caution
Dominating can in hiding another
Dominant can in hiding another
Thus the reaction is renewed
And for all that, it is necessary to be rebellious
All that I write
Others could write it
Wrote, write it, will write it
Undoubtedly, in a different way
All that I say
Others could say it
One says, says it, will say it
Undoubtedly, in a different way
But alas, we are very few and numerous
To understand that all the fractions of the capital are hideous
And also to be able to note
That is not difficult to observe
That if the libertarian social revolution is life of all the slogans
With the party or the organization, the slogan is not the life
The slogan must remain folklore, a carnival without life
To be finally the true revolution, the weather is more than time
With the pilori, red or brown Fascism, Stalinism, capitalism
With the pilori, liberalism, it is all that which arms terrorism
And this left of the capital, which is to be vomitted
On the right than the line of the capital, to finish moreover it
And of all this rot
Who puts the back with the wall to us
We all go soon and all to burst some
Then to revolt as much
Then to as much do everything to burst
Here what will say, one day, revolted people!

Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway index”

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