Alchimie prophétique

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Les artilects et les humains
Les robots sont notre quotidien
Et c'est Cheetah que voilà
Avec 45 kilomètres à l'heure, déjà
Et aussi Atlas, le soldat robot
Qui partout peut se déplacer
Ainsi qu'Asimo
L'automate androïde
Que les militaires trouvent beaux
Pour mettre en boîte les contestataires !
Et laisser l'adversaire livide
C'est la robotique
Qui à l'humain se croit bénéfique
Comme le professeur
Hiroshi Ishiguro, son assesseur
Qui au Japon, fait fureur
Ce sont des métagraphies technologiques
De la propagande influentielle, si mécanique
La circumnavigation industrielle
Au loin, chasse les ménestrels
A quelques mètres de chez nous
Des gens s'étiolent de faim
A quelques immeubles de nous
Des gens vivent de rien
A quelques idées de nous
Des gens se minent de chagrin
Derrière toutes les fenêtres
La lueur des vies qui s'épuisent
Partout, se respire, le mal-être
De toutes les vies humaines, en crise
Tout ce qui est dans l'Univers
Et peut-être dans le Multivers
Se retrouve dans l'humain et dans le vers
Ainsi, l'humain est un corps
Qui est plaqué d'un peu d'or
Pas autant que feu ( 1499 ou 1500-1566 ) Diane de Poitiers
Qui en mangeait beaucoup, pour conserver sa beauté
Et même avec nos cheveux, c'est marrant
L'on peut faire de beaux diamants
Ce qu'a déjà fait l'ancien footballeur Pelé
Du football, qui fut une grande majesté
Comme dans tout esprit humain
Il y a un peu d'anarchisme
Il y a un peu de fascisme
Il y a un peu de nazisme
Il y a un peu de monarchisme
Il y a un peu de stalinisme
Il y a un peu de capitalisme
Et même un peu de communisme
Car si le corps
Qu'il soit faible ou fort
A d'innombrables composants chimiques
L'esprit a des fondements psychologiques
Toutes les drogues
Sont dans tous les corps
Que l'on retrouvent à la morgue
Pour un poids moyen, 0,2 milligramme d'or
43 kilos d'oxygène
16 kilos de carbone
7 kilos d'hydrogène
Et tant d'autres choses, si bonnes
Tout ce qui est sur Terre
N'est que de l'énergie solaire transformée
Toute créature vivante
Est un soleil qui s'évente
De l'animé à l'inanimé
De la pierre, à la peau, qui peut respirer
C'est le théâtre d'une chimie amusée
Les êtres humains
Et ce n'est, ni mal, ni bien
Ne peuvent aimer ou apprécier
Que ce à quoi, ils peuvent s'identifier
Comme à ces personnages
De cinéma, sans aucun âge
Qui nous ressemblent physiquement
Où aux mêmes attitudes, psychologiquement parlant
Cela se fait inconsciemment
Et jamais, cela ne ment !
C'est une psychanalyse accélérée
Et de moindre cherté
Et que l'on peut expérimenter
Auprès de ses familiers
Et c'est ainsi
Que tout est signalisation
Et c'est ainsi
Que tout est signification
Toutes les luttes sociales
Devraient être une seule et même lutte
Pour tous et toutes, une société égale
Mais le syndicat arrive et divise, tut tut !
Car la pensée non séparée
Est contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Mais aussi, en même temps, avec toute sa bande
Pour les transports gratuits, dans le monde entier
Et au moins, au minimum, dans son propre pays
Et ce, sans attendre les jours d'anarchie
Pour un monde sans aucune arme
Et donc aussi, sans aucune alarme
Un monde sans nucléaire
Un monde sans aucune frontière
Le monde aurait déjà pu être atomisé
Lors de la crise des missiles d'octobre 1962, à Cuba
Nous en sommes les rescapés, voilà !
Le film docteur Folamour (1964 ), fut un virtuel
De feu ( 1928 - 1999 ) Stanley Kubrick, qui maintenant, sommeille !
Uu monde sans travail salarié
Un monde sans activité hiérarchisée
Mais arrive le réformiste
Qui crie à l'irréaliste
Mais surgit le capitaliste
Qui hurle à l'utopiste
Et voici le révolutionnaire professionnel
Avant-garde des traîtres processionnels
Qui dit non à l'aventurisme
Qui dit non au transformisme
Certes, l'enthousiasme des idées
N'est pas la sensibilité aux choses
Et c'est ce décalage funeste
Qui jette par les fenêtres, la révolution en miettes
Nous payons des transports
En commun, qu'il faut faire l'effort
De ne pas trouver très bruyants
Et toujours bondés de gens
Toujours des wagons à bestiaux
L'on nous prend pour des idiots !
Aucune intimité, aucune fraternité
Et l'on se retrouve tout mélangé
Avec des gens, sans aucune affinité !
C'est le pousse à la voiture
Pour éviter le boucan de la roture
Les transports en commun
Ludiques, sont à inventer
Avec des compartiments
Selon les envies du moment
Ainsi
En avant, pour l'érotisme
Ainsi
En avant, pour la paraphysique
Ainsi
En avant, pour le délire
Ainsi
En avant, pour le rire
Et tout en même temps
Passant de l'un à l'autre, des compartiments
La vie deviendrait un jeu
Où plus rien ne serait ennuyeux
Tout est décidément à faire
En intérieur comme en plein air
Mais les machines et les robots
Et toutes les panoplies du sérieux
Détruisent tout ce qui est beau
Et tout ainsi, est devenu toujours vieux
C'est le temps, à qui mieux mieux
De toutes les panoplies du sérieux
Et beaucoup, parmi
Le jeune qui est révolté
Rejoindra le giron des résignés
Après avoir un peu vieilli

Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Artilects and humans
Robots are our daily life
And this is Cheetah
With 45 kilometers per hour, already
And also Atlas, the robot soldier
Who everywhere can move
As well as Asimo
The Android Automaton
That the military find beautiful
To box the protesters!
And leave the adversary livid
It's robotics
who believes himself to be beneficial to humans
Like the teacher
Hiroshi Ishiguro, his assessor
Who in Japan is all the rage
They are technological metagraphies
Influential propaganda, so mechanical
The industrial circumnavigation
Far away hunt the minstrels
A few meters from us
People are starving
A few buildings from us
people live on nothing
A few thoughts from us
People mourn
behind all the windows
The glow of lives that are running out
Everywhere, is breathed, the malaise
Of all human lives, in crisis
Everything in the Universe
And maybe in the Multiverse
Finds itself in the human and in the verse
Thus, the human is a body
Which is plated with a little gold
Not so much as late (1499 or 1500-1566) Diane de Poitiers
Who ate a lot of it, to preserve its beauty
And even with our hair, it's funny
We can make beautiful diamonds
What former footballer Pelé has already done
Football, which was a great majesty
As in every human mind
There is a bit of anarchism
There is a bit of fascism
There is a bit of Nazism
There is a bit of monarchism
There is a bit of Stalinism
There is a bit of capitalism
And even a little communism
Because if the body
Whether weak or strong
Has countless chemical components
The mind has psychological foundations
all drugs
are in every body
That we find at the morgue
For an average weight, 0.2 milligrams of gold
43 kilos of oxygen
16 kilos of carbon
7 kilos of hydrogen
And so many other things, so good
Everything on Earth
Is only transformed solar energy
Any living creature
Is a fanning sun
From animate to inanimate
From stone, to skin, that can breathe
It is the theater of an amused chemistry
Human beings
And it's neither bad nor good
Can't love or appreciate
Than what, they can relate to
Like these characters
Of cinema, without any age
Who look like us physically
Where to the same attitudes, psychologically speaking
It happens unconsciously
And never, that does not lie!
It's an accelerated psychoanalysis
And less expensive
And that we can experience
With his relatives
And it is so
That everything is signaling
And it is so
That everything is meaning
All social struggles
Should be one and the same fight
For all, an equal society
But the union arrives and divides, tut tut!
For the unseparated thought
East against Notre-Dame-des-Landes airport
But also, at the same time, with all his gang
For free transport, worldwide
And at least, at least, in his own country
And this, without waiting for the days of anarchy
For a world without any weapons
And so too, without any alarm
A nuclear-free world
A world without borders
The world could have already been atomized
During the October 1962 missile crisis in Cuba
We are the survivors, that's it!
The film Doctor Strangelove (1964), was a virtual
From the late (1928 - 1999) Stanley Kubrick, who now sleeps!
A world without wage labor
A world without hierarchical activity
But comes the reformist
Who cries out at the unrealistic
But the capitalist arises
Who screams at the utopian
And here comes the professional revolutionary
Vanguard of Processional Traitors
Who says no to adventurism
Who says no to transformation
Of course, the enthusiasm for ideas
Ain't the sensitivity to things
And it's this disastrous discrepancy
Who throws through the windows, the revolution in crumbs
We pay for transport
In common, that you have to make the effort
Not to find very noisy
And always crowded with people
Always cattle cars
They take us for idiots!
No intimacy, no brotherhood
And we end up all mixed up
With people, without any affinity!
It's the push to the car
To avoid the din of commoners
Public transport
Playful, are to be invented
With compartments
According to the desires of the moment
Thereby
Forward, for eroticism
Thereby
Forward, for paraphysics
Thereby
Forward, for delirium
Thereby
Forward, for laughs
And all at the same time
Passing from one to another, compartments
Life would become a game
where nothing would be boring
Everything is definitely to be done
Indoors and outdoors
But machines and robots
And all the panoplies of seriousness
Destroy all that is beautiful
And everything like that, always got old
It's time, who better
Of all the panoplies of seriousness
And many, among
The youth who is rebellious
Will join the bosom of the resigned
After getting a little older

Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )

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