Real humans ou la pensée conditionnée

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Machines réelles
Humains machines
Voici encore un placet
Comme toujours, à quiconque ne plaît
Devant l'aspasie artificielle
Ravies, je peux imaginer nos mines
Real humans, c'est du réchauffé
De l'ancien très amélioré
Les automates
De feu (1709-1782) Jacques de Vaucanson
Cela n'était pas du bidon
L'automate dit turc mécanique
De feu (1734-1804) Wolfgang Von Kempelen
C'était mieux que la sirène
Fameux joueur d'échecs
Réutilisé par feu (1772-1838) Johann Maelzel
Inventeur du métronome, sacré mec
Et le sublime, feu (1809-1849) Edgar Allan Poe
En fit une nouvelle, avec ses mots
" Le joueur d'échecs de Maelzel "
Feu Edgar Allan Poe qui fut assassiné
En étant, de force, saoulé à mort
Par des agents électoraux, pour un politicien, pour qui voter
La poésie, des fleurs, doit parler
Et surtout, ne jamais rien dater
La misère et la corruption
Jamais, il ne faut dénoncer !
Mais moi, je ne joue pas ce jeu
Et sur moi, l'indifférence, fait son feu !
Tant pis ou tant mieux
A la vérité, cela m'importe peu !
Donc, les robots, tels les hubots
A venir, sont en fait, déjà là
Et sont programmés par nos cerveaux
Avec des programmes sots
Et c'est assez idiot, nous sommes des hubots
Car les êtres humains sont eux-mêmes des robots
Aux faits et gestes mécaniques
Sans penser à rien, tout est automatique
Le robot est sans liberté
L'être humain est sans liberté
Une seule pièce aux deux mêmes faces
Même conditionnement et même farce !
Mais le robot
Est sans affectivité
Son conditionnement est électronique
Alors que l'être humain
A une affectivité
Son conditionnement est psychologique
Mais tout pourrait changer
Avec une mémoire artificielle
D'une affectivité implantée où se mêle le sexuel
Mais si l'être humain
Peut fabriquer et programmer le robot à son image
Les circuits électroniques
N'ont pas de sang, ils ne sont qu'une réplique
Cela pourrait être une circulation quantique
Et non pas, comme l'être humain, une circulation chimique !
Quoi qu'il en soit, la pensée est toujours conditionnée
Qu'elle soit naturelle ou artificielle
Par tous ceux et toutes celles
Qui sur la planète Terre, un jour, sont nés
Plus ou moins cent milliards
D'anciennes vies, à nous, sont mélangées
Tout se reproduit, tout est imité
En nous
Sont des milliards de morts et de mortes
Sont des milliards de vivants et de vivantes
Tout est dans tout, de la sorte !
La pensée non conditionnée
Est sans passé, sans présent, sans futur, sans âge
Elle est simultanée et perçoit tous les mirages
Elle n'appartient à personne
Ni riche, ni pauvre, ni tout, ni rien, elle étonne !
C'est le dernier niveau d'organisation
Que l'on ne peut jamais atteindre
Simplement l'envisager, pour l'étreindre
Les animaux non-humains
Sont nos esclaves , nos peluches animées
Pour nous amuser ou être mangés
Calmer nos comportements névrotiques
Remplir nos estomacs tyranniques
A leur encontre, nous justifions nos forfaits
En disant qu'ils sont bêtes, nous sommes laids !
Certes, ils n'ont pas de langage
Pour tuer, dépecer, manger, ce rusé bagage
De l'humain qui met tout en cage
Il faut évanouir la culpabilité
Pour l'animal non-humain, dévoré !
Nonobstant, nous ne volons
Pas, comme les oiseaux
Cependant, nous ne nageons
Pas, comme les poissons
Nous sommes si bêtes !
Comme les singes
Aux arbres, nous ne savons grimper
Comme les chauves-souris
Qui perçoivent les ultrasons
A cela, nous sommes dans la surdité
Nous sommes si bêtes !
Si les bêtes le savaient
Sans hésiter, elle nous mangeraient
Oui, elles sont si bêtes !
De plus, certaines bêtes savent compter
Comme les Cacatoès et les chimpanzés
Et la pie, dans le miroir, peut s'identifier !
Tout pourrait être différent
Sans aucun conditionnement, du conditionnement
De savoir, que justement, tout est conditionnement !
De ce fait, toute croyance
Est le résultat d'un apprentissage et d'un conditionnement
Il en va ainsi pour toutes les choses
Comme pour les plus belles roses
La lucidité est conditionnée
La prétendue objectivité est conditionnée
L'invention de la domination
Est la domination de l'invention
Ce qui est conditionné
Ne correspond jamais à la réalité
Sinon à la réalité de ce qui est conditionné
Et qui conditionne donc notre perception de la réalité
Toutes les politiques des gouvernements
Sont de la pensée conditionnée, qui forcément, ment !
Nos cerveaux
Sont programmés, engrammés, conditionnés
Par des apprentissages, dès la naissance, dès le berceau
Par la langue d'un pays, ou de plusieurs pays
Par les coutumes d'un pays
Par l'histoire d' un pays
Ce qui fait un nationalisme
Ce qui fait un racisme
C'est déjà une guerre
Dans tous les pays, il en va ainsi !
Tout le monde s'utilisant pour son profit
Ne pas le faire, c'est de l'anarchie
Qui des horreurs, fait fi !
Comme l'église catholique
Toujours en colique
Du côté du plus fort
Et qui a toujours tort !
Comme avec son pape François
Devant la torture, jamais en émoi
Et qui fut l'ami de feu (1925-2010) le général Eduardo Massera
En Argentine, des tortionnaires militaires et de leurs ébats
Ils se font oublier, mais sont toujours là !
La bête immonde et son produit
Est partout présente, qui se tapit !
C'est la propriété, la compétition, le profit, la religion
L'église, la rivalité, l'idéologie, la tradition
Et à la vie, ce sont des bandits
Que toutes les atrocités marient
Voter est un acte complice
A tous ces maléfices !
Le monde est nazi
Le monde est fini
Partout des pleurs dans les tombes
Et des squelettes qui pleuvent en trombe !

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Real machines
human machines
Here is another post
As always, whoever does not please
Before the artificial aspasia
Delighted, I can imagine our faces
Real humans, it's warmed up
Much improved old
Automatons
Of the late (1709-1782) Jacques de Vaucanson
It wasn't bullshit
The so-called mechanical Turkish automaton
Fire (1734-1804) Wolfgang Von Kempelen
It was better than the mermaid
famous chess player
Reused by the late (1772-1838) Johann Maelzel
Inventor of the metronome, holy man
And the Sublime, Fire (1809-1849) Edgar Allan Poe
Made a new one, with his words
"Maelzel's Chess Player"
The late Edgar Allan Poe who was assassinated
By being, forcibly, drunk to death
By election officials, for a politician, who to vote for
Poetry, flowers, must speak
And above all, never date anything
misery and corruption
Never, you must not denounce!
But I don't play this game
And on me, indifference, makes its fire!
So much the worse or so much the better
In truth, I don't care!
So robots, like hubots
To come, are in fact, already there
And are programmed by our brains
With foolish programs
And it's pretty silly, we're hubots
Because human beings are robots themselves
Mechanical facts and gestures
Without thinking of anything, everything is automatic
The robot is without freedom
The human being is without freedom
A single piece with the same two sides
Same packaging and same stuffing!
But the robot
Is without affection
Its packaging is electronic
While the human being
Has an affectivity
His conditioning is psychological
But everything could change
With an artificial memory
Of an implanted affectivity where the sexual is mixed
But if the human being
Can make and program the robot in his image
electronic circuits
Don't have blood, they're just a replica
It could be a quantum circulation
And not, like the human being, a chemical circulation!
Either way, thought is always conditioned
Whether natural or artificial
By all those
Who on planet earth, one day, were born
more or less a hundred billion
Old lives of ours are mixed up
Everything reproduces, everything is imitated
In U.S
Are billions of dead and dead
Are billions alive and alive
Everything is in everything, so!
unconditioned thought
Is without past, without present, without future, without age
It is simultaneous and perceives all the mirages
She doesn't belong to anyone
Neither rich, nor poor, nor everything, nor anything, she amazes!
This is the last level of organization
That we can never reach
Just envision it, to embrace it
non-human animals
Are our slaves, our animated stuffed animals
To have fun or be eaten
Calming our neurotic behaviors
Fill our tyrannical stomachs
Against them, we justify our packages
By saying that they are stupid, we are ugly!
Certainly they have no language
To kill, carve, eat, this cunning baggage
Of the human who puts everything in a cage
You have to let go of the guilt
For the non-human animal, devoured!
Notwithstanding, we do not steal
Not, like the birds
However, we do not swim
Not like fish
We are so stupid!
Like the monkeys
To the trees, we don't know how to climb
like bats
who perceive ultrasound
To this we are deaf
We are so stupid!
If the beasts knew
Without hesitation, they would eat us
Yes, they are so stupid!
Moreover, some beasts know how to count
Like cockatoos and chimpanzees
And the magpie, in the mirror, can identify herself!
Everything could be different
Without any conditioning, conditioning
To know that, precisely, everything is conditioning!
Therefore, any belief
Is the result of learning and conditioning
So it is with all things
As for the most beautiful roses
Clarity is conditioned
The alleged objectivity is conditioned
The Invention of Domination
Is the domination of invention
What is conditioned
Never corresponds to reality
If not to the reality of what is conditioned
And which therefore conditions our perception of reality
All government policies
Are conditioned thought, which necessarily lies!
our brains
Are programmed, engramed, conditioned
Through learning, from birth, from the cradle
By the language of a country, or several countries
By the customs of a country
Through the history of a country
What makes nationalism
What constitutes racism
It's already a war
In all countries, this is the case!
Everybody using each other for their profit
Failure to do so is anarchy
Who of the horrors, ignore!
Like the Catholic Church
Still colic
On the side of the stronger
And who is always wrong!
As with his Pope Francis
In front of the torture, never in turmoil
And who was the friend of the late (1925-2010) General Eduardo Massera
In Argentina, military torturers and their antics
They are forgotten, but are still there!
The filthy beast and its product
Is everywhere present, who lurks!
It's property, competition, profit, religion
The church, the rivalry, the ideology, the tradition
And in life, they are bandits
May all atrocities marry
Voting is an act of complicity
To all those curses!
The world is Nazi
The world is over
Everywhere tears in the graves
And skeletons raining down!

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Add new comment

Plain text

  • No HTML tags allowed.
  • Lines and paragraphs break automatically.
To prevent automated spam submissions leave this field empty.
CAPTCHA
This question is for testing whether you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Image CAPTCHA
Enter the characters shown in the image.