Paraphysique de la communication/propagande

Author: 
Patrice Faubert
Locality: 

Le rayonnement cosmique
Infiniment plus que le dioxyde carbonique
Et tout autant que l’activité solaire
Des phénomènes qui structurent des aérosols, au niveau planétaire
Déterminant l’orientation climatique
La voie lactée
Nous ravage
Les bras spiraux
Se moquent de notre météo
Tout cela fait les nuages
Les lois de l’Univers
Se rient de la météorologie, de nos comptes faussaires
Se gaussent de nos calculs pécuniaires
Les puissances d’argent
Contrôlent et orientent les recherches des savants
Ainsi
Nous sommes le faux
Pour un sucre
Nous faisons le beau
Ainsi
Nous sommes dans le faux
De l’incommunicabilité des mots
Comme dans une pièce d’un sot
Ainsi
Je vois partout
Des gens, qui savent rien sur tout
Et tout sur rien
Et surtout, beaucoup de rien sur tout
Que de tout sur rien
Et pourtant
Plus je lis, plus je me documente
Moins je sais, et plus mon ignorance augmente !
Ainsi, en 1934, au cinéma
Le spectaculaire s’affirmait déjà
Avec de feu ( 1862-1934 ) Louis Barthou
En même temps que feu ( 1888-1934 ) Alexandre premier de Yougoslavie
Puisque au même moment, ils perdirent la vie
Des mains de feu ( 1897-1934 ) Vlado Tchernozemski
Un nationaliste bulgare, qui pour son pays
Voulait la Macédoine, à sa patrie
Et il fit feu de toutes parts !
Nous n’avons que des habitudes
Nous n’avons que des certitudes
Qui ne sont que des automatismes
Qui ne sont que des déterminismes
Ce qui est vrai aujourd’hui
Demain sera faux, deviendra une hérésie
Il ne faudrait
Avoir aucune habitude
Il ne faudrait
Avoir aucune certitude
Certes
Nous ne valons pas rien
Certes
Nous ne savons rien
Cette outrecuidance
Qui nous caractérise
Cette prétention
Qui nous valorise
C’est-à-dire
Tout le monde
Cette grande folie qui nous inonde
Toute certitude
Est fasciste
Toute habitude
Est stalinienne
Tout achat
Est capitaliste
Que personne ne se méprenne !
Le fascisme
Circule dans nos veines
La culture
Est toujours un peu stalinienne
Que personne ne se méprenne !
Il n’y a pas des idéologies
Il n’y a que l’idéologie
Le gauchisme de l’idéologie
Le fascisme de l’idéologie
Le stalinisme de l’idéologie
Le capitalisme de l’idéologie
Qui ne sont que de l’idéologie
Comme le corps humain
Qui sur lui
Peut mettre différents habits
Pour ainsi, jouer au plus fin
Tous les mots
Qui nous font devenir scatophages
A la terreur permanente, c’est un carnaval
Où tous les coups font mal !
C’est une poignée de charlatans
C’est une poignée de truands
Mais aux millions de complices
Qui nous arrosent de leur pisse
Et où partout, c’est le précipice !
Et si nous sommes engrammés comme eux
Nous sommes pareils qu’eux, parbleu !
Au présent
Car c’est à tout instant
Difficile de se séparer de soi
Le codage nerveux fait toujours sa loi
Du conditionnement social, qui est le roi
A un, à deux, à trois
On y danse, on y danse
Ancienne ou nouvelle génération
Aucune ne fait exception
La vénération du bruit, la peur du silence
Tout
Est devenu de la propagande
Il faut y apporter son offrande
Les vêtements que nous portons
Les aliments que nous mangeons
Les livres que nous lisons
Nos programmes de télévision
Tout ce que nous disons
Tout ce que nous entendons
Quand nous travaillons
Quand nous inventons
Quand nous créons
Quand nous détruisons
Quand nous construisons
L’idéologie de la propagande
Est la propagande de l’idéologie
Toute image de soi
Est une image de l’autre
Toute image est une propagande
La propagande de l’image
Le capitalisme
Est une bombe thermonucléaire
Son champignon irradie les terres
Son champignon irradie les mers
Le capitalisme de la propagande
Est la propagande du capitalisme
Qui comme le ventre d’une femme, remplit la Terre
Dans sa matrice, des chimères
Dans son antre, la vie chère
Et des idées de répugnance
De toutes les boîtes de surveillance
Tout le monde surveillé
Par tout le monde
Tout le monde fiché
Par tout le monde
Tout le monde espionné
Par tout le monde
Les gens toujours prêts à voter
Pour la canaille respectée
Et à laquelle, ils et elles, aiment s’identifier
De fait
Il n’y a plus que le fascisme
Le fascisme d’extrême gauche
Le fascisme de gauche
Le fascisme de droite
Le fascisme d’extrême droite
Les quatre mamelles indispensables
Au capitalisme, qui fait disparaître même le sable
La communication de la propagande
Est la propagande de la communication
C’est l’anarchie ou le chaos
C’est l’anarchie ou plus que des robots
Feu ( 1900-1980 ) Erich Fromm, l’avait compris
La plupart des gens, ont peur de la liberté
C’est un masochisme institutionnalisé
Où les gens aiment se faire mépriser
Et admirent des crapules télévisées
Inutile de citer des noms
Car il n’y a pas d’exception !
Il faut en voir le moins possible
Pour ne pas griller les fusibles
La solitude devient un luxe
Avoir le courage d’en créer le flux
L’humanité est complètement misanthrope
Noirs, blancs, jaunes, métis, c’est interlope
De la bêtise, on ne peut plus s’isoler
Dans le train, le métro, le bus, il faut les supporter !
Ce monde est une fabrique de haine
Ce monde usine la peine
De la souffrance, de la torture, nous sommes rois et reines
Malgré tout
Tout n’est pas pareil
Il y a encore des merveilles
Même si toutes les bêtes, ont peur de nous
Car nous sommes des folles et des fous !
L’extrême gauche de la politique
Est nettement plus sympathique
Que l’extrême droite de la politique
Plus brutale, primaire, rétrograde, du fric et des flics
L’esprit qui ose
Ne mélanger rien, faire la part des choses
Sinon, c’est la facilité
Du tout rejeté, sans être analysé
Le relatif n’est jamais absolu
Qui est l’absolu du relatif
Comme feu ( 1893-1975 ) l’humoriste Pierre Dac
Je ne suis pas
Pour
Tout ce qui est contre
Je ne suis pas
Contre
Tout ce qui est pour
Même si la vie est un sacré micmac
Dans cette société du profit
Où tout le monde est en rang
Celui qui sort de ce rang
Se fait remarquer facilement
Le rang policier, le rang militant
Le rang militaire, le rang artistique
Le rang sportif, le rang musicien
Le rang délinquant, le rang savant
Toutes les sortes de rang

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

cosmic radiation
Infinitely more than carbon dioxide
And just as much as solar activity
Phenomena that structure aerosols, at the planetary level
Determining climate orientation
The Milky Way
We are ravaging
The spiral arms
Don't care about our weather
All this makes the clouds
The Laws of the Universe
Laugh at the meteorology, at our counterfeit accounts
Make fun of our pecuniary calculations
Money Powers
Control and direct the research of scholars
Thereby
We are the fake
For a sugar
We make it beautiful
Thereby
We are in the wrong
Of the incommunicability of words
Like in a fool's play
Thereby
I see everywhere
People, who know nothing about everything
And all about nothing
And above all, a lot of nothing on everything
All about nothing
And yet
The more I read, the more I document myself
The less I know, the more my ignorance increases!
Thus, in 1934, at the cinema
The spectacular was already asserting itself
With fire (1862-1934) Louis Barthou
At the same time as the late (1888-1934) Alexander the First of Yugoslavia
Since at the same time they lost their lives
Hands of Fire (1897-1934) Vlado Chernozemsky
A Bulgarian nationalist, who for his country
Wanted Macedonia, his homeland
And he fired from all sides!
We only have habits
We only have certainties
Which are just automatisms
Which are only determinisms
What is true today
Tomorrow will be false, will become heresy
It should not
Have no habit
It should not
have no certainty
Certainly
We are worth nothing
Certainly
We don't know anything
This overconfidence
Who characterizes us
This claim
Who values us
That is to say
Everyone
This great madness that floods us
all certainty
is fascist
any habit
Is Stalinist
Any purchase
Is capitalist
Let no one misunderstand!
Fascism
Runs through our veins
Culture
Is always a bit Stalinist
Let no one misunderstand!
There are no ideologies
There is only ideology
The leftism of ideology
The fascism of ideology
The Stalinism of Ideology
The capitalism of ideology
Which are only ideology
Like the human body
who on him
Can wear different clothes
For thus, to play at the finest
All the words
Which make us become scatophages
To permanent terror, it's a carnival
Where every blow hurts!
It's a handful of charlatans
It's a handful of crooks
But to the millions of accomplices
Who water us with their piss
And where everywhere is the precipice!
And if we're engramed like them
We are the same as them, parbleu!
At present
Because it is at any moment
Difficult to separate from oneself
Nerve coding still rules
Of social conditioning, who's the king
One, two, three
We dance there, we dance there
Old or new generation
No exception
The veneration of noise, the fear of silence
All
Became propaganda
You have to bring your offering
The clothes we wear
The foods we eat
The books we read
Our television programs
Everything we say
All we hear
when we work
when we invent
when we create
When we destroy
when we build
The ideology of propaganda
Is the propaganda of ideology
Any self-image
Is an image of the other
Every image is propaganda
image propaganda
Capitalism
Is a thermonuclear bomb
His mushroom radiates the land
Its mushroom radiates the seas
propaganda capitalism
Is the propaganda of capitalism
Who like the belly of a woman, fills the Earth
In its womb, chimeras
In his lair, dear life
And thoughts of repugnance
Of all the surveillance boxes
Everyone watched
By everybody
Everyone stuck
By everybody
Everyone spied
By everybody
People always ready to vote
For the respected scoundrel
And with which they and they like to identify
Fact
There is only fascism
far-left fascism
Left fascism
right-wing fascism
Far-right fascism
The four essential udders
To capitalism, which makes even the sand disappear
The communication of propaganda
Is the propaganda of communication
It's anarchy or chaos
It's anarchy or more than robots
Fire (1900-1980) Erich Fromm, understood this
Most people are afraid of freedom
It is an institutionalized masochism
Where people like to be despised
And admire TV scoundrels
No need to name names
Because there are no exceptions!
See as little as possible
To avoid blowing the fuses
Loneliness becomes a luxury
Have the courage to create the flow
Humanity is completely misanthropic
Blacks, whites, yellows, mestizos, it's underworld
Stupidity, we can no longer isolate ourselves
In the train, the metro, the bus, you have to put up with them!
This world is a hate factory
This world weaves the pain
Of pain, of torture, we are kings and queens
Nevertheless
Everything is not the same
There are still wonders
Even if all the beasts are afraid of us
Because we are crazy and crazy!
The far left of politics
Is much friendlier
That the extreme right of politics
More brutal, primary, retrograde, money and cops
The spirit that dares
Don't mix things up, keep things separate
Otherwise, it's easy
Rejected at all, without being analyzed
The relative is never absolute
Who is the absolute of the relative
Like fire (1893-1975) the humorist Pierre Dac
I'm not
For
Everything against
I'm not
Against
Everything that is for
Even if life is a sacred micmac
In this society of profit
where everyone is in line
The one who comes out of this rank
Gets noticed easily
Police rank, militant rank
Military rank, artistic rank
The sporting rank, the musician rank
The delinquent rank, the learned rank
All kinds of rank

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )

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